Le Mortellaro peut également être associé à un ulcère de la sole ou à une infection de la ligne blanche, et peut entraver sévèrement la guérison de ces affections.Les animaux les plus vulnérables au Mortellaro sont les vaches laitières après un premier vêlage, où la boiterie est brutale et sévère. Ulcération superficielle, finement granuleuse, rouge vif, bordée d’un liseré blanc et de poils hirsutes, avec une odeur caractéristique. Pour mes 45 vaches, je compte 2000 francs par an. Mes premières bêtes ont été touchées en 2007. La dermatite digitée débute par une lésion rougeâtre. Cette lésion est principalement située en couronne, postérieurement ou antérieurement de la zone interdigitale (c’est-à-dire à l’avant ou à l’arrière du pied), mais aussi sur la zone interdigitale (c’est-à-dire entre les onglons) et sur les limaces, vers les onglons accessoires. C’est alors que mon conseiller spécialisé m’a proposé de mettre en place un passage à sec. Certaines vaches sont plus sujettes à développer la Le moment de la traite est idéal pour traiter l’ensemble du troupeau. Auparavant, j’avais constamment en moyenne 30% de mon troupeau sous traitement. A ce jour, on ne connait pas les facteurs responsables de la maladie de Mortellaro. Cette lésion peut  s’infiltrer sous les décollements de corne, atteignant ainsi le pododerme, se développer sur les ulcères typiques de la sole et les cerises, sous les ouvertures de la ligne blanche, etc… Elle peut en fait se développer sur le pododerme dès que celui-ci est en contact avec le milieu extérieur.La classification internationale M1, M2, M3, M4 est fonction La boiterie peut être marquée (stades 1 et 2 surtout).
Rapidement, le diamètre de la lésion s’agrandit et elle devient ulcérative. Maria Welham Ruiters, du Service sanitaire bovin (SSB), précise que «dans d’autres pays, comme en France ou aux Pays-Bas, la maladie de Mortellaro est encore plus répandue.

Maladies par agent transmissible non conventionnel (A.T.N.C.) Une zone particulièrement ennuyeuse et difficile à traiter est celle située juste au dessus de la couronne. Les poils entourant les zones infectées sont souvent hérissés. L'endommagement de la couronne peut entrainer une boiterie de longue durée et difficile à traiter. La maladie de Mortellaro affecte trois troupeaux laitiers sur quatreEntre 2010 et 2011, Johanna Becker, alors doctorante à la clinique des ruminants de l’Université de Berne, a mené, avec quelques collègues et la collaboration de l’Association suisse des pareurs d’onglons (Aspo), une étude sur les boiteries et les affections des onglons qui touchent les troupeaux laitiers en Suisse. Sur les 60 à 65 vaches de mon troupeau, j’ai eu plus de 20 bêtes qui boitaient en même temps! Décrite en 1974 par les Docteurs Mortellaro et Cheli, cette maladie bactérienne est restée cantonnée aux troupeaux laitiers pendant près de 30 ans. Elle est souvent introduite dans une exploitation suite à l’achat d’un animal porteur. Tous les deux à trois jours, je rajoute 15 à 20 kg de poudre. Et quand il y en a une qui fait une bouse dedans, je l’enlève rapidement avec la pelle. Les germes en cause sont des spirochètes du genre Treponema qui pénètrent dans la peau digitée. Les tréponèmes majoritairement impliqués sont: Treponema medium/vincentii-like, Treponema phagedenis-like et Treponema denticola/putidum-like. Elle affecte principalement les membres postérieurs, mais il arrive, notamment dans les troupeaux où la maladie est très présente, que les membres antérieurs soient aussi touchés. Les chiffres qui ressortent sont préoccupants. Maria Welham Ruiters, du Service sanitaire bovin (SSB), précise que «dans d’autres pays, comme en France ou aux Pays-Bas, la maladie de Mortellaro est encore plus répandue.

A mes débuts, elle se marquait sur une seule patte et était toujours localisée au talon. La fièvre aphteuse est causée par les dénominés FMDV (de l'anglais, foot-and-mouth disease virus), virus du genre aphthovirus de la famille des picornaviridae. Depuis que j’utilise ce système, je n’ai plus que 10% de mon troupeau en traitement.