Les animaux réagissent rapidement au sifflet de l'un d'entre eux.
Si, voyant son ombre se dessiner sur le sol, elle prend peur et repart se cacher dans son terrier, c'est que l'hiver sera long. En six mois, elle double son poids, consommant de 400 à 500 g à chaque repas. La Marmotte is an annual, one-day cyclosportive event in France for amateur cyclists.
Les petits groupes de marmottes de tous âges qui se retrouvent ensemble sur les mêmes pâturages réunissent des animaux souvent proches parents. En Europe, seul le castor dépasse la marmotte en taille et en poids. Quant à son odorat, il est certainement développé puisqu'elle utilise régulièrement ses glandes anales et jugales.C'est ainsi qu'en se servant au mieux de ses sens, la marmotte peut vivre aisément une vingtaine d'années.
Mais, surtout, la marmotte circule beaucoup, du terrier principal au terrier secondaire, d'un poste de repos au site d'alimentation ; les sentiers ainsi fréquemment empruntés finissent par dessiner un réseau de petits chemins très visible dans la courte végétation de l'alpage. Cette amplitude altitudinale pourrait être due à la fraîcheur hivernale qu'elle recherche, ainsi qu'à la pression exercée par l'homme sur l'espèce. Il n'est même pas sûr que les femelles se reproduisent tous les ans. Ses membres sont courts et puissants avec une longue queue. Durant les autres mois, les prairies alpines retentissent de ses appels. Le rapport n'est pas vraiment évident… En fait, initialement, elle était appelée Au Canada, une croyance relativement récente donne à la marmotte le même rôle que nous attribuons à la grenouille de la météo. En 1896, le physiologiste français Dubois décrit, le premier, le phénomène d'hibernation des marmottes. À ce moment, la physiologie de la marmotte va totalement se transformer puisque son énergie ne sera plus fournie par les glucides et protéines de son alimentation, mais uniquement par ses propres lipides.La marmotte adulte à la recherche de nourriture prend beaucoup de précautions, car c'est un des seuls moments où elle doit s'aventurer loin de son terrier. Chassée – et ce depuis longtemps dans les Alpes – pour sa viande, elle a aussi été convoitée pour sa peau, transformée en couvertures ou en manteaux, ou pour son cuir, travaillé en lacets ou même en fouets, ainsi que pour sa graisse, aux prétendues vertus médicinales. Cette affirmation sans fondement a considérablement intensifié la chasse à la marmotte pour faire face à la demande grandissante de pommade miracle. Ainsi, en dépit de l'expression « dormir comme une marmotte », l'hibernation n'est pas un sommeil mais bien une « vie ralentie ». Sur le territoire d'une famille déjà installée depuis quelque temps, il existe, à côté du terrier principal où habite la famille, des abris secondaires. Pendant l'accouplement, qui ne dure que quelques minutes, il tient dans sa bouche la fourrure du dos ou de la nuque de la femelle.Certaines espèces vivant au nord, où la belle saison est très courte, comme la marmotte de l'Alaska ou celle du Kamtchatka, n'attendent pas la première sortie au printemps pour s'accoupler.Un mois plus tard, après de 32 à 34 jours de gestation, habituellement entre le 20 mai et le 10 juin, de un à six marmottons viennent au monde, dans le terrier d'été que la femelle a nettoyé les jours précédents. Le territoire de la marmotte est facilement reconnaissable : les diverses entrées de terriers ou les chemins qu'elles empruntent souvent constituent autant de repères visuels, qui, avec certains points topographiques, suffisent à l'animal pour savoir chez qui il est. Chaque doigt est muni d'une griffe longue et puissante.