L’esprit de grâce contrastant avec l’esprit judaïque, se retrouve dans le récit de l’offrande de la pauvre veuve: mais la prophétie du Sauveur, qui suit, exige plus de détails. Il ne faut pas confondre les recommandations que le Seigneur donne dans ces versets, avec celles qui paraissent semblables en Matthieu 24:16-20, et Marc 13:14-20.

Être avec Lui comme des réchappés sur la terre, d’entre les 144000 marqués sur la montagne de Sion, sera un accomplissement de cette bénédiction; mais — La durée du temps qui s’est écoulé depuis la destruction de Jérusalem et celui qui doit s’écouler encore jusqu’à la fin, est laissée dans l’ombre. Nous sommes «dans le monde», mais pas «du monde», comme Jésus n’en était pas; mais nous avons tous un service à y accomplir. «Voyez», leur dit-il, «le figuier et tous les arbres: quand ils ont déjà commencé à pousser, vous connaissez par vous-mêmes, en les voyant, que l’été est déjà proche.

Ce qui arrive à celui qui cherche les richesses pour lui-même 3. 1 jusqu’à la fin du vers. Alors le Seigneur fixe les devoirs des disciples dans leurs circonstances avant cette heure-là. Quant à la «génération» ou «race» (expression déjà expliquée en Matthieu), elle ne passera pas jusqu’à ce que tout soit accompli. Les disciples devaient fuir avant la prise de la ville: «Alors, que ceux qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes; et que ceux qui sont au milieu de Jérusalem s’en retirent; et que ceux qui sont dans les campagnes n’entrent pas en elle. De même aussi vous, quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche» (v. 29-31). Luc 21,5-19 Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-19. C’est la période dans laquelle nous vivons encore.Ici, il y a un arrêt dans le discours du Seigneur parce que le sujet principal est terminé; mais il reste la révélation de quelques événements de l’arrière-scène qui clôt l’histoire de cette suprématie des gentils.Il est à observer aussi, que bien que les circonstances dont Luc parle (vers. Jérusalem fut détruite complètement, selon les paroles prononcées par le prophète Michée: «C’est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, et Jérusalem sera des monceaux de pierres, et la montagne de la maison, les hauts lieux d’une forêt» (Michée 3:12; voir aussi Jérémie 26:18). Car ce jour arriverait comme un filet sur tous ceux qui avaient ici-bas leur habitation ou qui s’y fixaient par le fait. Attendent-ils le lever de l’Étoile du matin au milieu de la nuit orageuse, «Jésus qui nous délivre de la colère qui vient»? Luc - Chapitre 12 - Versets 13 à 21 1. Tout est parfait dans la manière dont la parole de Dieu a été écrite. C’est bien ce que le Seigneur relève dans le cas de cette veuve: elle n’avait rien réservé pour elle. Aussi il ne peut partager les craintes du monde, pas plus que ses illusions. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point» (v. 32-33).

Dans ces deux évangiles, les paroles du Seigneur se rapportent, comme nous l’avons déjà dit, au commencement de ce chapitre, à un temps encore à venir, alors que les croyants du milieu des Juifs, rentrés dans leur pays, verront une idole établie dans le temple, appelée «l’abomination de la désolation»; ils devront fuir, car ce sera le signal de jours sans pareils sous le règne de l’Antichrist. La question des disciples, ici, se rapporte à ce même événement. Luc, qui laisse toujours la porte ouverte aux nations, parle non seulement du figuier, mais de «tous les arbres», qui représentent les autres peuples. Notre conduite doit être gouvernée par l’espérance d’être, d’un instant à l’autre, ravis à la rencontre du Seigneur.

Et ils l’interrogèrent, disant: Maître, quand donc ces choses auront-elles lieu, et quel sera le signe quand ces choses devront arriver?» (v. 6-7). Qu’il nous soit donné à tous, de remplir notre devoir en imitant le Modèle parfait! Chez les Juifs, la haine pour Jésus, le crucifié, ne connaissait pas de bornes. Qu’il s’agisse des trésors que David destinait à l’Éternel pour sa maison, ou bien de la pite de la veuve, nous disons, comme le roi: «Tout vient de toi; et ce qui vient de ta main, nous te le donnons. Si nous ne vivons pas pour plaire au Seigneur, auquel nous devons notre vie et nous-mêmes en entier, nous ne cherchons que notre propre satisfaction dans une existence égoïste qui s’approprie ce qui est dû au Seigneur.Jésus continuait son œuvre d’amour tant que durait le jour de son service (voir Luc 13:33 et Jean 11:9); ce jour touchait à sa fin.

C’est ce «Fils de l’homme» dont Luc nous a toujours occupés. «Prenez garde à vous-mêmes», dit Jésus, «de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce jour-là ne vous surprenne inopinément; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. En Luc 21, ce témoignage est le service prochain des disciples jusqu’au moment où le jugement de Dieu mettrait fin à ce qui avait été virtuellement terminé par le rejet de Christ. Livrés à leur aveuglement sous la puissance de Satan, ils ne reculèrent devant aucun moyen pour faire souffrir et se débarrasser même de ceux des leurs qui confessaient le nom de Christ.Le Seigneur entre ensuite dans des détails concernant la prise de Jérusalem et les souffrances que devaient endurer les disciples et le peuple incrédule.

Commentaire avancé; Luc; Chapitre 21; Chapitre 21. Et ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et seront menés captifs parmi toutes les nations; et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis» (v. 23-24). Pour lui résister, il faut vivre près du Seigneur, attaché à sa Parole. Les cœurs, saisis par une alarme prophétique, prévoient des calamités, qui, encore inconnues, les menacent: car toutes les influences qui gouvernent les hommes sont alors ébranlées. Ici encore se retrouve le grand sujet de l’évangile de Luc: le Fils de l’homme et un état en rapport avec ce qu’il est. Jésus leur dit de ne pas se laisser épouvanter, «car il faut que ces choses arrivent premièrement; mais la fin ne sera pas tout aussitôt» (v. 9). Les principes qui font agir David sont les mêmes que ceux de la veuve: ce qui vient de Dieu lui est rendu, et c’est lui qui apprécie ce qui se fait pour son nom.

Les choses célestes ne se comptent pas par des dates.