Yaron Shani Lire ses 933 critiques Mais le film, déconstruit et bancal, n'est pas drôle un seul instant et traîne en longueur. Il trouve même le moyen de convier le chef sioux Sitting Bull à participer à son spectacle. Lire ses 650 critiques De plus, Altman ajoute un ton humoristique que je trouve peu approprié ou tout du moins mal exploité. Mais le film, déconstruit et bancal, n'est pas drôle un seul instant et traîne en longueur. Cette savoureuse entreprise de démolition du mythe américain accouche en effet d’une figure émouvante : celle d’un imposteur professionnel (l’immense Paul Newman), qui va ne cesser de s’effriter au cours du récit.

Buffalo Bill et les Indiens sur mubi.com.


Malheureusement, "Buffalo Bill and the Indians" est produit par Dino De Laurentis qui dècide de ne pas respecter les choix artistiques de Altman pour remonter le film en lui faisant subir des coupes drastiques...

En 1886, aux États-Unis, l'aventurier et tueur de bisons William Cody, dit « Buffalo Bill », a quitté les vastes prairies. Il nous dépeint un Buffalo Bill imbu de lui-même qui construit sa légende à coup de mensonges éhontés. Suivre son activité De plus, Buffalo Bill bénéficie d'une belle qualité visuelle et d'un Atlman sublimant les paysages de l'ouest américain. Le cynisme habituel de Robert Altman se teinte ici de tendresse. Publiée le 17 octobre 2012

Lire ses 1 298 critiques 1976 : Buffalo Bill et les Indiens (Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull's History Lesson), Robert Altman 2004 : Hidalgo , J. K. Simmons 2012 : Buffalo Bill et la Conquête de l'Est , Vincent Froehly , documentaire sur l'histoire du Wild West et le début de l'américanisation de l'Europe

Dans le rôle de Buffalo Bill l'ivrogne et le bonimenteur, Paul Newman est irrésistible et rempli de charme. Robert Altman,poil à gratter du Nouvel Hollywood frappait encore avec ce film démystifiant la conquête de l'ouest et ses héros tels que Buffalo Bill.Celui-ci,devenu à 50 ans,le chef d'une troupe itinérante mettant en scène ses exploits et exacerbant la fibre patriotique en même temps que la haine pour les indiens.Altman n'y vas pas avec le dos de la cuillère,et reproche l'attitude de son pays,arrogant et partisan.Pour lui,toute la haine raciale existante prit sa source dès le XIXème siècle.Buffalo Bill est présenté comme un imposteur,un bonimenteur alcoolique qui ne savait pas tirer ni monter à cheval.Paul Newman se la joue presque Actors Studio dans un rôle outrancier qui nécessite pourtant de la subtilité.Cet anti-western filme la troupe en plans larges,avec une large palette de couleurs.La volonté d'Altman d'en faire un objet naturaliste,provoque trop de distanciation avec le spectateur,qui se sent exclu de ce récit en vase clos,où l'on voit l'intransigeance et la bêtise du président de l'époque,Grover Cleveland.De même,les nombreux numéros de cirque finissent par lasser.Le film est trop bancal pour que la charge politique atteigne son but.
Il s'amuse à démystifier une légende américain et d'égratigner son pays au passage. Cinéaste atypique, Robert Altman s'est attaqué à différents genres différents, mais régulièrement on peut retrouver dans certains de ces films un regard critique sur son pays des USA, que ce soit l'armée dans "MASH" ou "Streamers" ou le milieu hollywoodien dans "The Player". Même si la façon de parler d'une légende américaine et surtout a travers lui de parler du fonctionnement d'une nation part d'une donne idée.La construction du film n'en n'est pas moins laborieuse et au final peu captivante,car trop longue pour le peu d'idées développer dans le film. L'attaque aurait du être plus crue. Bande-annonce, séances cinéma, avis, critiques et offres VOD du film Buffalo Bill et les indiens. Cinéaste atypique, Robert Altman s'est attaqué à diverses genres dans sa carrière, mais on peut retrouver régulièrement dans certains de ces films un regard critique sur son pays, que ce soit l'armée dans MASH ou Il n’est pas surprenant qu’il ait inspiré les cinéastes démystificateurs des années 70. Une réalisation trop académique et des lenteurs à foison finissent par annihiler le peu d'intérêt qu'il restait à cette histoire.