A 72 ans, c'est le plus titré des climato-sceptiques français. On comprend que cela inquiète pas mal de monde. Quelques maisons qui se font inonder à marée haute, et c’est tout. Laissons cela aux altermondialistes, aux paléomarxistes, aux journalistes et journaux à sensations et aux apôtres totalitaires de la simplicité volontaire qu’ils veulent imposer à tous. Les blogs sur Internet ont permis d’importer les théories venues des États-Unis ainsi que le mot « climatosceptique » (traduction de climate-skeptic) puis les médias mainstream français s’en sont emparés pour faire de l’audience, du buzz, du clic. Ainsi, nous ferons d’une pierre 2 coups, car en diminuant le gaspillage, on diminue la génération de gaz à effets de serre.On fait le tri pour extraire l’essentiel. Les réserves de pétrole vont sans doute bientôt diminuer, les autres formes d’énergie deviendront plus compétitives, etc. 10:50. Excellent.Je recommande chaudement un excellent livre à tous ceux qui s’intéressent aux gaz à effet de serre, mais sans être obnubilés par eux, c.-à-d. sans perdre de vue le contexte: « Ethical Oil: the case for Canada’s oil sands », de Ezra Levant (2010; McClellan & Stewart).Ce livre détruit plusieurs mythes véhiculés par cinéastes, documentaristes (dont un pseudocumentaire obscurantiste —H2OIL—présenté à Télé-Québec le 25 oct. 2010) et journalistes plus portés sur le cliché ou le sensationnalisme facile que sur la substance ou la recherche de la vérité.Question contexte, n’oublions pas que le Canada va bénéficier du réchauffement climatique : « A top U.S. geographer says Canada will emerge as a major world power within 40 years as part of a climate-driven transformation of global trade, agriculture and geopolitics highlighted by the rise of the « Northern Rim » nations. Il n’est pas non plus un monomaniaque. Territory in movement Journal of geography and planningClaude allègre, L’imposture climatique ou la fausse écologie, 2012, Plon : Pocket, 351 p.Revue pluridisciplinaire traitant de géographie et d'aménagementCanada/Québec, Presses de l’Université de Laval, 2011, 350 pagesDes campagnes en mouvement pour « mieux » vivre ensembleObservatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) : Du visible et de l’invisible dans la fabrique de la Ville et les études urbainesLa Guyane : enjeux internationaux, adaptations localesLa révolution numérique : tiers-lieux, hauts-lieux et territorialisationAux frontières de l'urbain - Petites villes du mondeAux frontières de l'urbain - Petites villes du mondeGestions alternatives de la ressource en eau : Approches territorialesDes campagnes en mouvement pour « mieux » vivre ensembleArtistes et territoires créatifs en Europe (volume 2)Artistes et territoires créatifs en Europe (volume 1)Inégalités et iniquités face aux changements climatiquesVisibilité et invisibilité, emplois et réemplois du religieuxLes implications spatiales des changements environnementaux et des innovations technologiquesLes agences d'urbanisme en France : l'expérimentation, l'innovation et leurs limitesVers une mise en résonance de questions en suspens autour du développement durableOrganisation et dynamiques géographiques des grands espaces métropolitainsParu dans Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) : Paru dans Paru dans Car ce froid condamne au sous-développement et à une faible population la plus grande superficie du Canada, de l’Alaska, du Groenland, de la Russie et de l’Antarctique, ainsi que les zones non nordiques mais élevées, comme le Tibet et le Sinkiang. Il n’y a aucun mérite particulier à mourir exactement à l’endroit où on est né. Il faut bien sûr éviter le gaspillage, mais faire des voyages, ou vivre dans une grosse maison, ce n’est pas du gaspillage…Pour l’instant, les ressources sont loin d’être épuisées SAUF les les ressources maritimes, où, il y a effectivement exploitation insoutenable. Allège a entièrement raison de dire que le GIEC est éminemment politique (je parle du document de 50 pages du GIEC que tout le monde lit) et non des 3 000 pages de données scientifiques sur la base desquels ce 50 pages est écrit par un mélange de politiques et d’un sous-ensemble très peu représentatif de la communauté scientifique.Il a neigé sur Montréal hier; les pelouses et les toits étaient blancs de neige en OCTOBRE! Finalement, le climatoflegmatique ne veut surtout pas que la présente période interglaciaire, qui dure déjà depuis 12 000, et dont on entrevoir donc la fin pour bientôt, ne soit bientôt suivie par une période glaciaire qui condamnerait à l’inexistence le Canada, la Scandinavie, la Russie et la Nouvelle-Angleterre.