L’argumentation des sadducéens s’apparente à un raisonnement par l’absurde : il s’agit de prouver la fausseté d’une hypothèse en poussant jusqu’au bout ses conséquences, et en montrant qu’elle conduit à un non-sens. L’amour sera même plus brûlant que jamais en leur cœur, selon le dessein originel du Créateur. Marc 12:27 Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l'erreur.

La foi en notre participation à la résurrection du Christ se fonde sur sa Parole, confirmée par le Père et attestée par l’Esprit. Quand paraîtra le Christ notre vie, alors nous aussi, nous paraîtrons avec lui en pleine gloire » (Col 3, 1-4).Croire en la résurrection, ce n’est pas seulement parler de l’au-delà, c’est aussi donné du sens à la vie terrestre, car c’est dire l’importance, la valeur de chaque personne humaine en comparaison avec la réincarnation. Luc 20.38. Luc 2:14, 32; 3:6; 4:25-27; 24:47). Jésus cite en effet le célèbre passage du Buisson Ardent au livre de l’Exode (Ex 3) : « Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants » ce qui implique que le Seigneur « ne peut abandonner son ami à la mort, ni lui laisser voir la corruption » (Ps 16). Pour marcher au bras du Dieu des vivants N’étant pas un savant des Évangiles, je ne m’aventurerai pas sur la question des maris et des épouses … Évangile du 32e dimanche du temps ordinaire (année C), selon le récit de Luc (20, 27-38) 27 S’approchent certains membres des Sadducéens qui contestent qu’il y ait une résurrection 28 et ils interrogent [Jésus] en disant: Maître, Moïse a écrit ceci … Mon grain de sel, sur l’Évangile du dimanche 6 novembre 2016 par Mario Bard. Les raisons de cette pratique étaient avant tout économiques et sociales : il s’agissait de trouver un héritier qui puisse porter la responsabilité du patrimoine familial laissé par le défunt.La réponse de Jésus souligne l’étroitesse de vue de ses interlocuteurs qui imaginent l’au-delà sur un mode trop terrestre, ils réduisent la vie éternelle à un simple prolongement de la vie terrestre. En effet, si dans ma vie unique, j’ai à poser des choix pour accueillir l’amour de Dieu, je sais que ma participation à la vie éternelle dépend moins de mes mérites que de l’amour de Dieu pour moi.

C’est pourquoi tous les pauvres, quelle que soit leur pauvreté, pourront participer à l’amour de Dieu.En ressuscitant Jésus d’entre les morts, Dieu notre père nous adresse donc ce message, d’une part, la vie a un sens, vos efforts pour trouver le lieu où vous serez aimés seront récompensés, et vous trouverez le repos. Forts de cette promesse, « tendons vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. Ils s’appuient sur une coutume appelée le mariage du lévirat décrit en Dt 25 : le beau-frère (le lévir en Hébreux) non marié est obligé d’épouser sa belle-sœur veuve, si son frère ne lui a pas donné de garçon. D’autre part, chacun de nous est unique et peut recevoir l’amour de Dieu, quel qu’il soit aujourd’hui, car l’amour se donne gratuitement et sans condition. Dire que ma vie ne se répétera pas, c’est prendre au sérieux ma liberté et ma responsabilité, c’est affirmer l’importance des choix que je pose aujourd’hui. Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous sont vivants pour lui. L'évangéliste Luc, avec le récit de cette polémique provoquée par les sadducéens, aborde la question centrale de la résurrection. De la réponse que l’on donne au sens de la mort, on déterminera aussi le sens de la vie. Ma personne et ma vie sont précieuses car elles sont uniques.D’autre part, croire à la résurrection de ma personne unique, c’est croire aussi que l’amour de Dieu est plus fondamental que ma capacité personnelle à réussir ma vie par mes propres forces. L’homme et la femme s’aimeront en Dieu, qui leur donnera part dans l’Esprit à la fécondité de son amour divin. La résurrection dit donc l’unicité et l’importance de chaque vie humaine, mais la résurrection affirme aussi la primauté de l’amour gratuit de Dieu pour chacun de nous par rapport à notre capacité personnelle à construire notre salut, notre bonheur, par nos seules forces. Croire à la résurrection, c’est donc croire à la valeur unique de ma personne, mon corps n’est pas une simple enveloppe, et ma vie n’est pas purs aléas que je pourrais reprendre à l’avenir, ma vie est unique. Malgré la mort, malgré la révolte, choisir la vie La mort m’a beaucoup visité cette année. L’unicité de la vie humaine dit clairement son sérieux, son importance. D’octobre 2015 à octobre 2016, des êtres chers m’ont quitté, et autour … Évangile du 32e dimanche du temps ordinaire (année C), selon le récit de Luc (20, 27-38) 27 S’approchent certains membres des Sadducéens qui contestent qu’il y ait une résurrection 28 et ils interrogent [Jésus] en disant: Maître, Moïse a écrit ceci … Saisissez votre adresse pour vous abonner et recevoir une notification de chaque nouvel article par courriel.Saisissez votre adresse pour vous abonner et recevoir une notification de chaque nouvel article par courriel. Luc 20:39 Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent: Maître, tu as bien parlé. Une telle interprétation signifie à la fois méconnaître les Écritures et la puissance de Dieu. Jésus commence par démontrer que les sadducéens méconnaissent les Écritures, car contrairement à ce qu’ils prétendent, celles-ci annoncent la résurrection, y compris dans les cinq premiers livres de la Bible, les seuls que reconnaissent ses contradicteurs. Par contre les pharisiens, que nous connaissons mieux, suivis en cela par la majorité des juifs, enseignaient la foi en la résurrection. ; Luc 20, 27-38 32 e Dimanche T.O. La résurrection est au cœur de la foi chrétienne, pourtant aujourd’hui, comme au temps de Jésus, croire à la résurrection des morts n’est pas forcément une évidence. Des sadducéens -ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection- vinrent trouver Jésus, et ils l'interrogent: «Maître, Moïse nous a donné cette loi: ‘Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère’.

Ma participation à la vie éternelle ne sera pas la récompense des efforts réitérés, mais un don gratuit de celui dont j’accueille l’amour. Généralement à la question de savoir ce qui se passe sur l’autre rivage de la mort, trois réponses nous sont données : les incroyants ou les agnostiques répondent rien, ou nous n’en savons rien ; la sagesse orientale répond à cette question par la théorie de la réincarnation qui ces dernières années s’est largement répandue dans le monde occidental ; enfin les chrétiens répondent que nous sommes appelés à ressusciter.Dans l’évangile de ce jour, on nous présente un groupe particulier de juifs, les sadducéens refusent de croire que les morts ressuscitent.