Le duo entre Armida et Rinaldo devient alors un excitant concours d’aigus et de pyrotechnie, comme il devait l’être au temps de Haendel. Il proclame sa résolution avant le déroulement de la bataille. (9) C’est au tour de l’armée chrétienne de défiler solennellement, à pied et à cheval, devant Godefroy et Renaud en leur faisant des saluts militaires. On pouvait nourrir quelques craintes pour le contre-ténor français, confronté à une tessiture assez basse pour lui, mais la voix s’est enrichie dans le grave, les aigus sont toujours aussi brillants, et l’art du chant encore une fois incomparable. Aussitôt des esprits surgissent du sol pour la protéger. Cette mise en scène suggère la rêverie et y invite. A mon avis il y a encore une falaise à descendre.--Sermet aurait eu toute la place voulue pour placer une douzaine de bornes supplémentaires et très facilement, tout le long du ruisseau des Réchets où la pente est bien plus douce ...au moins en partie haute. Pour cela, Armide enlève Almirena et tâche de corrompre Rinaldo. J’espère le revoir en février prochain dans Giulio Cesare aux côtés de Bartoli.
C’est que le raffinement dans l’esthétisme, la précision dans l’intelligence du texte et de la musique, ont rarement été poussés aussi loin. le design, les matériaux, verre, aluminium, les volumes, escaliers Des plus prometteuses, avec dans le rôle-titre une cantatrice présentée comme une nouvelle Diva. Ses artisans musicaux sont le chef tchèque Vaclav Luks et son Collegium 1704, des valeurs montantes dans le monde du baroque depuis qu’ils se sont fait entendre à La Chaise-Dieu et à Sablé en jouant des œuvres de Zelenka, dont certaines ont été enregistrées par le label Zig-Zag Territoires. loi.Au risque de peiner mon ami Au TOTAL, selon nos critères, il y a 703 bornes dont 5 détruites.Et maintenant que faut il faire de cette découverte? Le « Cara sposa » tant attendu est parfaitement exécuté, mais émotionnellement vague, l’incarnation un peu monolithique, tout comme le « Cor ingratto ». Les huées s’adressent à l’esthétoique criarde, à Barbie and Ken, au terroriste arabe qui s’explose, à l’Argante du pays de l’or noir qui mange du friskies, à ces images qui se déversent en diarrhée…La surabondance visuelle, quand on ne s’indiqgne pas de la récupération racoleuse de l’actualité, nuit à l’oeuvre…La vraie mise en scène est dans l’orchestre. De sa rivale, pure et innocente Almirena, fuyant les assauts engorgés de l’Argante de Robert Gierlach, Olga Pasichnyk possède le physique et la ligne raffinée, mais le timbre corsé, le vibrato voluptueux sont d’une Poppée, une Cléopâtre même. Il suffit que, pour Salzbourg 2001, Monsieur Mortier ait requis la collaboration scabreuse d’un metteur en scène bêtement provocateur dans La Chauve-Souris, par exemple. Le timbre est riche et chaud, un peu rocailleux mais l’émission trop large, le phrasé emphatique et trop legato, le vibrato parfois mal contenu (« Sibillar gli angui d’Aletto ») trahissent un style plus tardif. Confié en 1711 au sopraniste Niccolini, le rôle-titre fut, par exemple, incarné en 1731 par un autre castrat, Senesino, qui chantait en alto; Goffredo, contralto en 1711, devint ténor vingt ans plus tard ; Argante, basse en 1711 (le grand Giuseppe Maria Boschi), se transforma, lui, en contralto…La version choisie par Ottavio Dantone est plutôt libre : elle propose un mélange des deux versions principales (1711 et 1731), avec de nombreuses coupures réduisant la durée totale à deux heures de musique environ.
Andnew Foster-Williams et Cecile van de Sant excellent et portent Argante et Goffredo à un rare niveau d’émotion pour l’un et de consistance dramatique pour l’autre. Toutefois, l’artiste à la voix très mate a fait d’abord preuve d’une émission imprécise, comme embuée, manquant de précision et d’assise, mais avec une indéniable prestance. Triomphe total auprès du public. Il paraît, après tout, que Rinaldo est un opera seria, de style noble, que certains airs y sont d’une absolue beauté, pleins d’émotion. Pas un moment n’échappe aux rires rentrés d’un public flatté dans ses charentaises par un humour à la petite semaine, résolument situé en-dessous de la ceinture, pétri de références à la sous-culture télévisuelle la plus abêtie. Michael Hofstetter – avec Gabriela Künzler (Rinaldo), Heidrun Kordes (Armida), Deborah Lynn Cole (Almirena), Martin Bruns (Argante), Florian Mayr (Goffredo), Nicholas Hariades (Eustazio) – 11, 15, 19, 22 et 27 avril 1991 – production du teatro Reggio Emilia (1985) – mise en scène Pier Luigi Pizzi – dir. Peut-on vraiment lui en vouloir ? Donc il y a tout un travail là-dessus.
Argante sort de la ville sur un char triomphal tiré par des chevaux, suivi d’un grand nombre de gardes à pied et de cavaliers.
Marquer les arbres a epargner dans une coupe; Enclins a epargner; Epargner un max; Serieux atout engendrant la propension a epargner; AUTRES DÉFINITIONS. Yong Doo Park (basse) est un ermite chrétien caverneux qui retient l’écoute, Steve Wächter livre un Eustazio soigneusement phrasé, d’un alto d’abord discret qui peu à peu se déploie, Krenare Gashi offre un timbre d’une fraîcheur attachante au rôle d’Almirena, tandis qu’Adriana Bastidas Gamboa s’attelle à celui de Rinaldo, d’abord assez timidement, puis dans une veine plus héroïque – cela dit, avec son timbre plutôt terne, une projection encore trop confidentielle qui accuse une stabilité parfois précaire, le guerrier ne convainc pas –, et que Wolf Matthias Friedrich campe de son ferme baryton-basse un Argante à la belliqueuse vocalise qui n’est pas sans panache.Nous vous annoncions la conjugaison de deux bonheurs vocaux. »« Rinaldo est le cinquième ouvrage haendélien à l’affiche du Festival, après Jephtha (19661, Theodora (1996), Rodelindal998) et Giulio Cesare (2005).