L’an dernier, Mountain View avait proposé une formule légèrement différente, puisqu’un second module de 8 Mpx avec une optique ultra grand-angle (19 mm) était de la partie, permettant de capturer des selfies de groupe plus facilement. Le Pixel 4 est sans nul doute un excellent téléphone.

À ses côtés, la présence d’un unique module photo signifie que le zoom optique n’est pas à l’ordre du jour.

Il bénéficie en outre d’un double appareil photo dorsal (12,2 Mpx et 16 Mpx avec zoom 2x), d’un appareil de 8 Mpx en façade ainsi que d’une batterie de 2800 mAh compatible avec la charge rapide 18W et la charge sans fil.

C’est loin d’être le cas du smartphone qui nous intéresse ici…Si l’on remarque peu de différences en façade, c’est finalement au dos que les différences sont les plus notables.

Puissant, doté d'un bel écran, il est très agréable à utiliser au quotidien. Le Pixel 4 l’est un peu moins, bien qu’il fasse partie des modèles aux écrans les plus “petits”, avec sa dalle de 5,7 pouces. Il offre donc 128 Go d’espace interne.

Il figure néanmoins parmi les plus compacts de sa génération, ce qui reste appréciable. Les deux sont stabilisés.La qualité est au rendez-vous. Le mode portrait, logiciel quant à lui, est particulièrement réussi, et l’interface du Pixel offre un usage très simple.En façade, Google opte cette année pour un unique module comprenant un capteur de 8 Mpx et une optique équivalente à 22 mm (f/2,0) assortie d’une caméra TOF (Time of Field, dédiée à la profondeur).
Celle-ci, quel que soit le module utilisé, est secondée par un traitement logiciel toujours aussi efficace : le mode Vision de Nuit de Google est là encore impressionnant et permet de sauver des scènes particulièrement sombres. Le tout permet également de filmer jusqu’en 4K à 30 fps. Dans les faits, et malgré l’écran Always-on permettant de limiter les allumages intempestifs pour vérifier l’arrivée de notifications, le smartphone peine à assurer une journée d’utilisation intensive.

Mais les défauts optiques sont rares et la sensibilité, à 500 comme 250 Lux, est très convenable.Pour finir, Google propose de la vidéo jusqu’en 2160p à 30 images par seconde, tout comme sur le Pixel 3. Il intègre, dans un boîtier de 147,1 x 68,8 x 8,2 mm pour un poids total de 162 grammes, un écran P-OLED de 5,7 pouces à la définition Full HD+ (2280 x 1080 pixels) sous lequel se cache un SoC Snapdragon 855 auquel Google ajoute 6 Go de RAM. La plateforme est flanquée de 6 Go de mémoire vive, à l’instar du Pixel 4, tandis qu’au rayon du stockage, l’appareil s’adapte aux standards actuels. Cette technologie radar, pourvue d’une puce dédiée, permet de détecter les mouvements à distance : c’est d’ailleurs ce qui explique son nom commercial, un peu plus évocateur que celui de “projet Soli” qui le désignait jusqu’alors.

Concrètement, cette technologie développée depuis 2013 se traduit par des fonctions décevantes. Google a en effet opté pour un système de reconnaissance faciale dont il vante la sécurisation.
Il est de surcroît pourvu de l'un des meilleurs appareils photo du moment, si ce n'est le meilleur, même si l'on peut regretter l'impasse faite sur l'ultra grand-angle. Remise de 5% pour les adhérents et retrouvez nos caractéristiques détaillées pour faire le bon choix. Le smartphone qui nous intéresse ici est le plus compact du duo comportant également un modèle XL, avec ses dimensions de 147,1 x 68,8 x 8,2 mm pour 162 grammes. On retrouve une définition de 2280 x 1080 pixels, soit une résolution de 442 ppp identique à celle de son prédécesseur, et qui permet une utilisation pour le moins confortable.L’écran du Pixel 4 apporte des améliorations à son prédécesseur, notamment en termes de colorimétrie. Elle est toujours de type P-OLED et ses bordures, toujours visibles néanmoins, ont été affinées, ce qui lui permet d’occuper 80 % de la façade de l’appareil (77 % sur le Pixel 3).